du Domaine des Pins d'Aurécanie

du Domaine des Pins d'Aurécanie Landseer type continental europeen

Landseer type continental europeen

principales maladies et affections chez le chien

LA CARDIOMYOPATHIE DILATÉE



Il s'agit d'une dégénerescence du muscle cardiaque, qui s'amincit et n'arrive plus à remplir correctement son rôle d'évacuation du sang dans l'aorte.

Le stade d'évolution de l'insuffisance cardiaque est déterminé par un examen complet ( échocardiographie, radiographie et électrocardiogramme).

Cette affection se rencontre principalement chez les grands chiens.

De nos jours, des traitements adaptés, joint à une meilleure hygiène de vie (contrôle de la surcharge pondérale), permettent d'assurer un meilleur fonctionnement.



La Coprophagie



La coprophagie (l'ingestion des excréments) est répandue chez de nombreux animaux, pas seulement les chiens. Nous ne savons pas très bien pourquoi les chiens mangent leurs excréments. Certains ont une propension génétique à la coprophagie et, dans ce cas, c'est vers l'âge de 4 à 10 mois que ce comportement se manifeste. La coprophagie cesse généralement quand l'animal atteint l'âge d'un an.

La coprophagie peut être due à l'ennui, ou servir à attirer l'attention. Certains chiens peuvent manger leurs excréments pour plaire à leur maître (souci de propreté). Parfois, le problème est d'origine médicale, notamment dans le cas de l'insuffisance pancréatique ou du syndrome de malabsorption, deux affections qui compromettent la digestion des aliments.

Certains chiens mangent leurs excréments pour récupérer des éléments nutritifs non absorbés. Ainsi, les chiens qui reçoivent des aliments riches en amidon et en hydrates de carbone, et pauvres en gras et en fibres risquent davantage de manger leurs excréments, tout comme les chiens qui reçoivent principalement des aliments secs ou de mauvaise qualité.

Il y a deux types de chiens coprophages : ceux qui mangent leurs propres excréments et ceux qui mangent les excréments d'autres animaux. Le fait de savoir à quel groupe votre chien appartient vous aidera à déterminer quelles mesures prendre. Ainsi, les chiens qui mangent les excréments d'autres animaux ont peu de chance de perdre cette habitude, sauf si on les empêche de le faire.

La coprophagie est très difficile à enrayer. Vous devez d'abord nettoyer sans tarder l'environnement du chien, avant qu'il ne mange ses excréments. Prévenez l'ennui en intensifiant les activités de votre chien (plus de périodes de jeu, de dressage ou de course). Veillez aussi à lui offrir un régime alimentaire équilibré, très digestible et qui correspond à ses besoins. L'adoption d'aliments riches en gras, en fibres et en protéines, et faibles en hydrates de carbone pourrait s'avérer efficace.

Certains "trucs" donnent de bons résultats, comme de saupoudrer les aliments avec un produit attendrisseur de viande sans goût ou un produit commercial (FORBIDMD), ou de donner au chien de la citrouille en conserve. L'ajout d'huile végétale aux aliments, à raison de 15 ml/4,5 kg de poids corporel peut aussi aider.



DÉMODÉCIE



Le demodex est un acarien qui vit dans les follicules pileux de nombreux chiens en bonne santé. Cependant, lors de dysfonctionnements du système immunitaire, le parasite induit une maladie de la peau appelée " démodécie ".

Des chutes de poils peuvent être causées par l'occupation des follicules pileux par des demodex.

La maladie peut revêtir plusieurs formes

- la forme localisée qui consiste en l'apparition de petites zones dépilées avec des squames. Elle se rencontre chez de jeunes animaux de moins d'un an et ne provoque en général aucune démangeaison.

- La deuxième forme de la maladie est nettement plus grave. En effet, lors d'atteinte généralisée, de nombreux parasites provoquent de larges dépilations cutanées accompagnées de pustules et de croûtes. Les demodex s'accumulent dans les follicules pileux jusqu'à les rompre. Il en résulte la mort des parasites qui passent alors, via le sang, dans divers organes et notamment dans les ganglions lymphatiques qui augmentent de taille. Les sur-infections bactériennes sont fréquentes. Toutes ces lésions gênent le chien : il se gratte, est abattu et peut développer de la fièvre.

Cette forme généralisée de la démodécie peut survenir chez les jeunes comme chez les animaux âgés.



 LA DIROFILARIOSE



C’est un ver rond, le Dirofilaria immitis, transmis au chien par la piqûre d’un moustique, qui est à l’origine de cette grave maladie que l’on rencontre surtout sous les tropiques et dans le sud de l’Europe. Suite à la piqûre, la larve du ver  pénètre sous la peau. A l’âge adulte, elle se dirige vers le cœur de l’animal et se fixe dans les artères pulmonaires.

Le fonctionnement cardiaque s’en trouve perturbé, surtout en cas d’infestation importante, et il y a risque de syndrome hémolytique (destruction des globules rouges), d’obstruction de la veine cave et de graves problèmes respiratoires.

Les symptômes n’apparaissent que plusieurs mois, parfois plusieurs années, après l’inoculation, ce qui en rend le traitement souvent peu efficace.

Ce sont :

La toux, les difficultés respiratoires, les syncopes lors d’efforts, perte de poids et de la masse musculaire, problèmes rénaux, épanchement abdominal ou thoracique.

L’obstruction de la veine cave se signale par une tachycardie, un manque d’activité, l’apparition d’un ictère, les mixions foncées.

Il est essentiel de pouvoir pratiquer un diagnostic rapide pour assurer un maximum d’efficacité au traitement, qui n’exclut cependant pas d’importantes séquelles. Le traitement en lui-même entraîne des réactions de l’organisme, avec risque de thrombose, et les injections se montrent douloureuses.

Il est conseillé un traitement préventif, sous forme de cachets, si l’animal vit dans les zones sensibles ou en cas de départ vers celles-ci. On peut également éviter les promenades en soirée et dans les lieux humides (marais, eaux croupies, etc..), protéger l’habitat par des moustiquaires, etc...



LA DYSPLASIE DE LA HANCHE



 La dysplasie de la hanche se manifeste de façon précoce par de l’arthrose plus ou moins importante. La tête du fémur, emboîtée dans la cavité glénoïde du bassin, y est maintenue par une capsule fibreuse, par les muscles de cette zone, et par un ligament appelé «ligament de la tête».

Dans le cas d’une dysplasie, il existe une défaillance de ce ligament : Il  ne fixe plus complètement la tête qui bouge alors anormalement dans sa cavité, entraînant une déformation puis de l’arthrose. Bien qu’elle soit héréditaire, et malgré les efforts des éleveurs, le système de transmission très complexe e la dysplasie ne permet pas de l'éradiquer complètement.

Il faut préciser également que d’autres facteurs que la transmission génétique peuvent jouer dans le développement de cette affection : L’alimentation et l’environnement, avec d’éventuels excès d’activité physique.

Les symptômes n’en sont pas évidents, en dehors d’une démarche suspecte chez le chiot qui dandine fortement de l’arrière-train, plus que la plupart de ses congénères. Chez l’adulte, on remarque une boiterie, le matin au lever ou près un long moment de repos. Ces symptômes varient énormément d’un sujet à l’autre. Un chien dysplasique peut ne souffrir d’arthrose que des années plus tard, alors qu’elle se déclara de façon beaucoup plus précoce chez un autre. Le traitement peut consister soit en l’administration d’anti-inflammatoires sous forme de cachets ou en injections, soit en une opération chirurgicale. Il en existe de nombreuses techniques, selon l’évolution de l’affection et de l’état général du chien. On pratique aussi aujourd’hui la pose de prothèses, méthode plus coûteuse mais qui semble se révéler efficace.

Selon la gravité de la dysplasie, et après établissement d’un diagnostic par radiographie (seulement à partir de l’âge de 12 à 18 mois selon la race), le chien est classé dans l’une des catégories correspondant à son état. De A à E  (A étant le signe de l’absence de dysplasie et E la forme la plus prononcée).

Cette maladie fait partie des « vices rédhibitoires » qui permet le remboursement intégral du chien à l’acheteur en tant que vice caché. Dans la pratique, le délai pour entamer des poursuites étant largement inférieur (1 mois) à celui nécessaire pour constater la maladie (12 à 18 mois) , il y a peu de chance d’obtenir réparation. Nous conseillons dans ce cas d’envisager plutôt un dédommagement à l’amiable.



A noter que concernant la dysplasie de la hanche (qui est considérée comme un vice rédhibitoire), il existe 5 stades (degrés) : stade A : indemne de dysplasie ; stade B : état sensiblement normal ; stade C : dysplasie légère ; stade D : dysplasie moyenne ; stade E : dysplasie grave. Donc selon le stade atteint – et toujours en fonction de la race et principalement de sa taille – certains chiens peuvent s’en accommoder mieux que d’autres.








ECTROPION



C'est l'éversion de la paupière, le bord libre est largement éloigné de la cornée.

L'ectropion peut-être congénital ou acquis.

Lorsqu'il est acquis, il peut-être du à une hypotonicité du muscle orbiculaire ou traumatique, post-inflammatoire et aussi cicatriciel.

Une congestion des conjonctives avec jetage séreux pouvant se surinfecter apparaît.

Le traitement est seulement chirurgical, il consiste à raccourcir la paupière.

ectropion



ENTROPION



C'est l'enroulement du bord libre de la paupière vers la cornée, il peut-être congénital, spasmodique ou cicatriciel.

L'entropion spasmodique vient d'une affection douloureuse du globe ou d'un blépharospasme.

Le trichiaris ainsi aggrave l'irritation de la cornée, celle-ci génératrice de blépharospasme et d'entropion c'est donc un cercle vicieux.

L'entropion cicatriciel peut venir d'un traumatisme, d'un processus inflammatoire chronique ou peut apparaître suite à une chirurgie.


L'affection à la possibilité d'être héréditaire.

Il y a donc une irritation de la cornée et de la conjonctive, un écoulement séreux ou muco-purulent survient.

Le blépharospasme s'installe et l'animal se gratte ou se frotte les paupières au sol.

Un nettoyage avec un antiseptique faible sera suivi d'une antibiothérapie locale.

Il faut quand même savoir que seul le traitement chirurgical est la solution à ce problème

entropion



LA GALE DES OREILLES



C’est un acarien, l’Otodectes cynotis, qui est responsable de cette affection très contagieuse, que l’on rencontre fréquemment chez les chiens et chiots vivant en meute ou en collectivité.

Ce parasite vit et se reproduit dans le conduit auditif. Ses larves donnent à leur tour naissance à des œufs, qui produisent d’autres adultes etc...

C’est cette prolifération du parasite qui provoque des inflammations (otites) avec importante production de cérumen de couleur marron foncé et très odorant.

Le chien essaie de s’en débarrasser en secouant la tête et en se grattant sans cesse. Souvent, l’énervement du à cette situation rend le chien nerveux.

La transmission s’effectue par simple contact avec un sujet atteint.

Un entretien régulier de l’oreille avec un produit spécifique est la meilleure prévention.

En cas d’infestation, le vétérinaire vous prescrira un médicament acaricide. Le traitement devra être poursuivi jusqu’à complète disparition du parasite.



LA LEISHMANIOSE CANINE



Si vous habitez dans le sud de la France ou que vous y emmenez votre chien en vacances, alors vous devrez faire preuve d'une grande prudence car on y trouve un insecte appelé phlébotome, sorte de moustique, qui transmet la leishmaniose. La leishmaniose est une maladie grave pour le chien, souvent mortelle. Elle est due à un protozoaire parasite, Leishmania infantum.



Cette maladie est particulièrement présente dans le bassin méditerranéen. On la retrouve notamment en France en région PACA et dans le Languedoc Roussillon. Pour que la maladie affecte une région, il faut réunir le parasite (Leishmania), le vecteur (le phlébotome) et le réservoir (hôtes vertébrés tels le chien, le renard, le bétail, l'homme...).

Le phlébotome, appelé aussi " mouche des sables ", est un insecte de 2 à 4 mm. Il est surtout actif au printemps et en été et à certaines heures de la journée, surtout à l'aube et à la tombée de la nuit. C'est la femelle qui transmet la maladie car elle effectue un repas de sang nécessaire au développement de ses oeufs. Elle se contamine si elle prélève ce sang sur un animal malade. Elle ingurgite alors des parasites qui se multiplient ensuite dans son tube digestif puis migrent vers ses glandes salivaires. Au bout de quelques jours, le phlébotome peut donc contaminer un autre animal. Lorsque le phlébotome pique à nouveau, il inocule le parasite, qui se multiplie dans des cellules du chien appelées macrophages cutanés. Leur nombre augmente tellement qu'il fait éclater cette cellule ce qui libère de nouveaux parasites. Ils se propagent alors dans la peau, le foie, la moelle osseuse, les yeux...

L'incubation de la maladie peut être très longue. Elle peut atteindre deux ans. Parfois, on peut observer suite à la piqûre, un chancre d'inoculation, sorte de bouton. Souvent il se situe sur des zones avec peu de poils, sur la truffe ou les oreilles par exemple. La lésion cutanée disparaît lentement pendant que les parasites diffusent dans les organes internes du chien. Pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, il peut n'y avoir ensuite aucun symptôme. Puis la maladie se déclare. Les symptômes varient selon la souche du parasite, la résistance du chien... Le plus souvent, on observe une perte de poils autour des yeux et de la truffe. Puis ces dépilations peuvent s'étendre. Des croûtes apparaissent, la peau devient épaisse et grisâtre, avec de nombreuses pellicules. Des ulcères se développent, notamment sur les parties en contact avec le sol. Enfin, les ongles poussent anormalement. Les griffes sont longues et cassantes. En dehors de symptômes cutanés, votre chien paraît fatigué et maigrit même si son appétit est conservé. Les muscles de la tête s'atrophient. Les ganglions grossissent, le chien a de la fièvre. Le nez peut saigner. Puis le parasite se développe dans de nombreux organes de votre animal (foie, rein...). Le chien souffre d'anémie et de graves troubles rénaux susceptibles de causer sa mort.

Le diagnostic s'appuie sur les symptômes et les séjours effectués par le chien dans les zones à risques. Il est possible de visualiser le parasite grâce à des ponctions de moelle osseuse ou de ganglions, ou à des biopsies de peau ou de foie. Des tests sérologiques sont également utilisés.

Pour le traitement allopathique, c'est de l'antimoniate de méglumine qui est utilisé, administré par voie injectable et de l'allopurinol administré par voie orale. Ce traitement est long et beaucoup de chiens rechutent quelques mois après et nécessitent un nouveau traitement.

Le pronostic est assez bon si le chien présente seulement des lésions cutanées, qui disparaissent en quelques semaines après le début du traitement mais si le chien présente des lésions hépatiques ou rénales, il s'assombrit considérablement.

La prévention sur plusieurs plans est primordiale. Il convient d'éviter de sortir le chien au crépuscule en pleine période d'activité des phlébotomes et il faut utiliser des produits de type spot-on ou sprays visant à éloigner ces insectes. Pour cela, il existe actuellement des colliers contenant de la deltamethrine, efficaces six mois et des pipettes contenant de l'imidaclopride à appliquer sur la peau qu'il faut renouveler tous les quinze jours. Des diffusions d'huiles essentielles éloignant les phlébotomes sont également fortement recommandées dans votre maison ou sur le lieu de vos vacances si c'est une des zones à risques.

Enfin notez que cette maladie est une zoonose potentielle, elle peut donc toucher l'homme. Les individus immunodéprimés, les enfants et les seniors sont les plus sensibles. En protégeant votre chien, vous limiterez donc également les risques pour vous et votre famille.


Un vaccin est disponible depuis 2011

La vaccination ne peut se faire sur les chiens qu'à partir de 6 mois. La primovaccination nécessite 3 injections à 3 semaines d'intervalle, puis les rappels se font annuellement




LA LEPTOSPIROSE



Cette très grave maladie est dûe à une bactérie, la Leptospira, qui vit principalement dans les lieux humides, eaux stagnantes ou terrains. Les endroits fréquentés par les rats et autres rongeurs, porteurs sains de la maladie, sont les sources privilégiées de contamination, que ce soit par voie orale ou percutanée. Cette affection se retrouve principalement chez le chien, plus rarement chez d'autres animaux bien qu'elle soit également transmissible à l'homme. Prudence donc au contact d'un chien atteint de leptospirose.

Les symptômes sont une forte fièvre, une fatigue extrême, une soif importante et parfois des vomissements.

Il existe plusieurs formes de cette affection :

- Insuffisance rénale aigüe (Néphrite). L'animal boit beaucoup, urine très peu. Le cas est fatal pour l'animal sous 2 semaines.

- Ictère (cas ictéro-hémorragique). Insuffisance rénale avec trouble de la coagulation. Les muqueuses sont de couleur jaune. Cas fatal en quelques jours.

- Gastro-entérite hémorragique. Le chien a des selles très foncées. Il vomit et urine très peu. Cas fatal en 48 heures.

Des analyses sanguines sont nécessaires pour diagnostiquer cette maladie, mais en raison de son évolution rapide il doivent être pratiqués à la première alerte.

Le traitement est établi à l'aide d'antibiotiques et de perfusions. Malheureusement, cette affection est fatale à l'animal dans le plus grand nombre de cas, ou laisse de graves séquelles notamment au niveau rénal.

En prévention, Il existe un vaccin, efficace contre les 2 variétés de bactéries les plus fréquentes. Primo-vaccination à partir de l'âge de 3 mois, puis rappel annuel ou semestriel selon les risques encourus par l'activité du chien.



LA MALADIE DE CARRÉ



C'est une maladie que l'on rencontre plus particulièrement chez le jeune chiot et dans les élevages, la transmission s'effectuante principalement de chien à chien.

On la trouve aussi chez les autres canidés (renards) ou les mustélidés de nos régions (Belette, Blaireau,etc...)

Ce virus présente la particularité de s'attaquer indiféremment aux différents organes ou appareils, et les symptômes en sont donc nombreux, avec fatigue et fièvre dans tous les cas :

- Système nerveux atteint : Risque d'épilepsie, paralysie, méningite.

- Système oculaire : les yeux pleurent ou au contraire ne sont plus irrigués par les larmes.

- Système cutané : Eruption de boutons sur le corps, la truffe peut devenir dure.

- Système digestif : Vomissements, crises de diarrhée aigüe.

- Système respiratoire : Toux, respiration difficile avec écoulement nasal.

Le diagnostic en est donc rendu délicat mais doit être effectué dans les meilleurs délais, l'issue étant rapidement fatale. Dès l'apparition de l'un ou plusieurs de ces symptômes, le chiot doit faire l'objet d'un examen vétérinaire.

Le traitement, rarement efficace en raison de la rapidité d'infection, laisse en cas de guérison des séquelles de type épileptique.

Le moyen le plus efficace de lutter contre cette maladie est bien sûr la vaccination.

Elle se pratique dès l'àge de 7 semaines, avec rappel tous les ans.

Une certificat de suspicion doit être rédigé par le vétérinaire dans les 8 jours suivant l'achat, pour bénéficier du délai de rédhibition fixé à 30 jours.



LA MALADIE DE LYME



C'est une bactérie transmise par la tique (Borrelia burgdorferi) qui est responsable de cette maladie, commune à un grand nombre de mammifères dont l'homme. On la rencontre surtout dans les régions Nord-Est de la France.

Le diagnostic en est assez difficile car d'une part tous les chiens atteints ne présentant pas de symptômes et d'autre part les symptômes peuvent se présenter jusqu'à plusieurs mois après l'inoculation par la tique.

Ce sont principalement :

- Un état de fatigue et de fièvre.

- Douleurs articulaires ou musculaires lors des déplacements du chien.

- Eventuellement : Insuffisance rénale ou cardiaque, troubles nerveux, avec crises non régulières, ce qui augmente la difficulté du diagnostic.

Le traitement est établi sur la base d'antibiotiques.

Le meilleur moyen de lutter contre cette maladie est bien sûr la protection contre les tiques et l'examen systématique du chien après les sorties, notamment dans les bois, broussailles ou hautes herbes...



LA PARVOVIROSE CANINE



La parvovirose ou gastro-entérite hémorragique est une maladie virale très contagieuse particulièrement grave et malheureusement très fréquente.

La prévention prend ici toute son importancedu fait de son efficacité réelle et de la difficulté des traitements allopathiques pour l’enrayer.

La cause de cette maladie est due à un virus, très exactement un parvovirus. Ce virus est petit, extrêmement résistant à la lumière, à la chaleur, à de nombreux détergents et même à l'alcool. Il peut vivre plusieurs semaines, plusieurs mois à l'air libre à température ambiante. Il existe de multiples souches de ce virus car il peut subir de nombreuses mutations.

La parvovirose touche le plus souvent les chiots. Mais elle peut aussi cependant atteindre les chiens adultes s’ils sont non vaccinés.

Les chiots à la naissance sont protégés grâce aux anticorps de leur mère qui leur sont transmis par l'intermédiaire du colostrum (le premier lait maternel absorbé par le chiot). Cette quantité d'anticorps va diminuer avec le temps jusqu'à être insuffisante vers l'âge de 5 à 6 semaines. C'est à cette époque que le chiot risque le plus la contamination : la protection maternelle est insuffisante et le système de défense du chiot est encore inachevé. Mais à l'âge adulte les chiens s'il n'ont pas été vaccinés et surtout s'ils vivent en collectivités (chenils, élevages) peuvent également être contaminés, et plus particulièrement les chiens âgés d’ailleurs.

Rappelons enfin que ce virus diminue le système de défense du chien affecté et le rend ainsi plus sensible à d'autres infections particulièrement respiratoires…

Les virus sont excrétés en grande quantité dans les selles des chiens et peuvent à leur tour contaminer les autres chiens. La transmission peut aussi se faire par voie respiratoire ou buccale : le chien renifle lors de ses promenades les excréments (urines ...) des autres chiens ou en jouant (salive) il entre en contact avec le virus. Il est donc important de ne pas sortir votre chiot tant qu'il n'est pas vacciné. Des précautions particulières d'hygiène doivent être prises pendant cette période, le virus étant particulièrement contagieux : lavez vous les mains longuement après avoir caressé un autre chien, déposez vos chaussures sur le perron en rentrant de promenade, puis lavez-en soigneusement les semelles avec une éponge et de l’eau de Javel par exemple.

L'incubation  dure de 3 jours à quelques semaines.

La parvovirose canine existe sous deux formes : la forme gastrique et la forme myocardique.



La Parvovirose gastrique



C'est la plus courante. Le chien présente tout d'abord de la fatigue, une perte de l'appétit avec ou sans fièvre. Apparaissent ensuite des signes digestifs : des vomissements, diarrhées sanguinolentes, le tout entraînant rapidement une déshydratation, très grave sur un sujet jeune.



La Parvovirose myocardique



Il n'existe malheureusement aucun signe avant-coureur, aucun symptôme décelable et le chien peut mourir d'un choc aigu.



1) La première prévention consiste en la vaccination par le vétérinaire dès que le chien est sevré, sans tarder. Cette vaccination est capitale pour protéger le chien. Elle est le plus souvent pratiquée à l’âge de 8 semaines, mais pour les jeunes vivant en groupe, elle est souvent réalisée plus tôt, dès l’âge de 6 à 7 semaines (avec un vaccin vivant atténué). Elle se fait sous forme d’injection. Il en faut une seconde le mois suivant puis effectuer les rappels régulièrement chaque année.



Rappel : Il est conseillé de vermifuger votre chien 1 à 2 semaines avant chaque vaccination, pour une efficacité maximale. Dans le cas d'un chien âgé, malade, trop jeune ou d'une chienne en gestation prenez conseil auprès de votre vétérinaire.



2) Avant la vaccination, tant que le chiot n’est pas encore parvenu à l’âge adéquat pour la recevoir, il faut absolument et impérativement respecter les règles d’hygiène suivantes :

- ne pas le mettre en contact avec d’autres chiens

- ne pas le promener

- hygiène particulièrement rigoureuse (nettoyage des sols à l’eau de Javel)

- ne pas laisser traîner de déjections canines dans votre jardin

- soigneusement nettoyer chaque jour et désinfecter avec un produit adapté les jouets que votre chiot met dans sa gueule

- se laver les mains après tout contact avec un autre chien et avant de caresser le vôtre




La Myélopathie Dégénérative

 














La Myélopathie Dégénérative conduit à une paralysie des pattes arrières à partir de 7/8 ans. Un test ADN fiable permet de dépister les reproducteurs, d’adapter les accouplements pour éviter de faire naitre des chiots atteints et de propager la maladie dans la race.

La Myélopathie Dégénérative est une dégénérescence de la moelle épinière qui conduit, entre 7 et 14 ans, à une perte de coordination puis à une paralysie progressive des membres postérieurs.

Les premiers symptômes se traduisent par une démarche oscillante et une faiblesse des membres. Le chien traine les pattes, a des difficultés à rester debout et à se déplacer. Le chien devient paraplégique et développe éventuellement une paralysie des membres antérieurs.

Cette maladie peut être confondue avec une hernie discale ou avec une dysplasie de la hanche.

Un chien reproducteur qui est porteur sain, ne développe pas la maladie mais la transmet à 50% de sa descendance (maladie récessive). Un éleveur peut accoupler sans le savoir un mâle porteur et une femelle porteuse et engendrer une portée avec des chiots potentiellement atteints qui exprimeront les symptômes tardivement. Un étalon porteur qui se reproduit beaucoup va propager la maladie au sein de la race. La Myélopathie Dégénérative se déclarant très tardivement, tout éleveur peut également reproduire un chien atteint sans le savoir et transmettre la mutation à 100% de sa descendance.

A l’aide d’un simple frottis buccal envoyé au laboratoire, l’éleveur effectue un test ADN, le test DM, qui permet de déterminer si le chien testé est homozygote normal (sain), hétérozygote (porteur sain) ou homozygote muté (atteint).

Si le mâle testé est porteur sain, l’éleveur devra alors faire attention d’accoupler ce chien avec une femelle saine afin de ne pas produire de chiots atteints.

Par ailleurs, le résultat, délivré sous la forme d’un certificat génétique valable à vie, permet d’apporter des garanties dans le cadre d’une saillie ou pour justifier la vente de chiots non porteurs de la Myélopathie Dégénérative.

Le vétérinaire qui observe des problèmes d’ataxie ou de paralysie chez un vieux chien peut mettre en œuvre le test DM pour confirmer ou infirmer le diagnostic de Myélopathie Dégénérative. Si le chien est effectivement atteint, les chiots sont obligatoirement porteurs et une attention particulière doit être portée à cette lignée qui présente probablement une proportion plus importante de chiens porteurs.

En conclusion, l’éleveur qui connaît le statut génétique de ses chiens ne prend pas de risque, sécurise son élevage et peut alors sélectionner ses reproducteurs, adapter les accouplements, éviter de faire naitre des chiots atteints et limiter la propagation de cette maladie grave dans l’élevage et dans la race.

Il est donc recommandé de réaliser, sur les principaux reproducteurs, le test ADN de dépistage de la Myélopathie Dégénérative (test DM) qui permet de dépister cette maladie avec une fiabilité supérieure à 99%.
















 






 








Dysplasie du coude



 






Quatre maladies atteignant le coude des chiens sont ainsi classées sous le terme général de dysplasie du coude puisque toutes aboutissent à une arthrose secondaire. 



L'ostéochondrite dissécante où le cartilage de l'humérus ne se consolide pas en tissu osseux et se fissure. Un fragment de cartilage se détache provoquant douleur et inflammation.


 










La non-union du processus anconé se voit principalement chez les chiens de grandes races. Il s’agit d’une fracture qui est sans doute le résultat d’un déséquilibre biomécanique des forces et des mouvements du coude pendant une phase de croissance rapide et provoque l’instabilité du coude. 



Ceci entraîne une boiterie qui se développe insidieusement entre 4 et 8 mois, voire plus tard, et le développement d’une arthrose. 



Un seul ou les deux coudes peuvent être atteints. Le traitement de choix consiste à intervenir chirurgicalement.



La fragmentation du processus coronoïde médial est elle aussi responsable d’apparition d’arthrose du coude. Le traitement repose sur une arthrotomie (ouverture de l’articulation) et l’enlèvement des fragments osseux non soudés. L’amélioration des signes cliniques est alors visible, mais une arthrose secondaire continuera à provoquer une boiterie intermittente.



L’incongruance articulaire est la troisième forme de dysplasie du coude. La maladie se rencontre chez les jeunes chiens (6 à 8 mois) de grande race. Elle provoque une douleur à la flexion du coude ou à sa palpation. Elle s’accompagne d’une tuméfaction de la zone concernée. Le traitement consiste là encore en une intervention chirurgicale.



Dans tous les cas, ces affections se traduisent par l’apparition d’une arthrose secondaire. Leur pronostic dépend de la rapidité d’intervention après leur diagnostic et de l’étendue des lésions tissulaires au moment de l’opération chirurgicale.



Cependant toute boiterie des membres antérieurs n’est pas synonyme de dysplasie du coude et il peut simplement s’agir de difficultés de croissance passagère. Néanmoins, il convient d’être vigilant devant un chiot de cinq à sept mois qui se soulage d’une patte avant.



Certains
clubs de race demandent les radios du coude en même temps que celles des hanches. Ce dépistage est effectué par un vétérinaire désigné par le club (lecteur officiel). A terme, il est probable que cette maladie, au même titre que d’autres affections héréditaires, fera l’objet d’une prise en charge spécifique par les clubs de races.

Il existe 5 grades:

grade 0: coude normal, chien indemne

grade SL: stade limite presque normal, coudes avec de très légers défauts

grade DC1: arthrose légère

grade DC2: arthrose modérée

grade DC3: arthrose sévère



Choix du chiot : demander la radiographie des parents



La dysplasie, qu’elle soit du coude comme de la hanche, est en partie héréditaire. Il est en effet désormais démontré que des facteurs externes (alimentation, exercices, etc.) peuvent joue un rôle dans l’apparition ou l’aggravation de ces pathologies.